Comment fonctionne l’assurance-vie en 2020 ?

Comment fonctionne l’assurance-vie en 2020 ?

Que ce soit pour financer des projets à moyen terme ou préparer sa retraite, l’assurance-vie est l’investissement préféré des Français. Elle présente en effet de nombreux avantages, tels que la baisse des impôts, la possibilité d’un transfert de capital simplifié et sûr ou le loisir de convertir son capital en rente viagère.

Qu’est-ce que l’assurance-vie ?

Le principe fondamental de l’assurance consiste à fournir une prestation lors de la survenance éventuelle d’un événement dommageable, encore appelée réalisation d’un risque incertain et aléatoire. L’assurance-vie, elle, déroge à cet esprit, car elle est basée sur la réalisation certaine d’un risque : le décès de l’assuré, le seul aléa résidant dans la date de survenance du sinistre ! Elle permet à l’assuré ou au souscripteur de mettre de côté une somme d’argent en l’affectant auprès d’un organisme d’assurance afin de pouvoir la reverser à un ou plusieurs bénéficiaires lorsque survient le décès de l’assuré.

Cependant, le souscripteur n’est pas nécessairement l’assuré : tout le monde peut souscrire une assurance-vie dont le risque repose sur une personne différente. Le souscripteur est la personne qui règle les primes et autres frais, tandis que l’assuré représente le risque. Ce dernier doit apposer son consentement formel sur la proposition qu’il lui revient de remplir, notamment le questionnaire médical. En revanche, le bénéficiaire est désigné par le souscripteur et non par l’assuré, du moins s’il s’agit d’une personne différente. Il n’était pas obligé d’être présent lors de la signature du contrat.

Les avantages de l’assurance-vie à participation différée aux bénéfices

Si vous envisagez d’éventuels rachats après souscription, le recours à une police d’assurance-vie qui participe aux bénéfices différés est très profitable. Bien que les assurés reçoivent généralement des intérêts sur les fonds en euros ou d’autres supports de distribution chaque année, il est possible de suspendre leur perception pour une durée maximale de 8 ans.

En retardant la distribution des bénéfices, les investisseurs abandonnent les plus-values que les compagnies d’assurance vont mettre de côté. Ce montant sera ensuite crédité au contrat d’assurance-vie à l’issue de la période dite différée. De cette façon, aucun gain en capital n’est enregistré, donc en cas de rachat pendant cette période, il n’y a pas d’impôts dus sur la période différée, car les intérêts reçus ne sont pas dans le contrat.

La manière de procéder

Les contrats d’assurance-vie peuvent être obtenus auprès des banques, compagnies d’assurance, mutuelles, sur les sites web Les produits proposés sont variés et de qualité inégale. S’agissant d’une forme d’épargne, un premier versement conséquent est toujours exigé à la signature de tels contrats.

L’assureur remet ensuite au souscripteur les documents juridiques y afférents, notamment les conditions générales de vente et les conditions particulières. Le souscripteur pourra ensuite gérer en effectuant des paiements dits libres ou à échéances fixes.